Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 1er février 2023
L’Opinion
• En dressant le bilan de l’année 2022, les professionnels du tourisme partagent le soulagement quant à la reprise avérée du secteur touristique, doublé d’un optimisme pour les perspectives de cette année. En effet, la reprise d’activité a atteint, en 2022, 84% par rapport aux 13 millions de touristes accueillis par la destination en 2019. De bonnes performances mises en avant par la ministre Fatima Zahra Ammor devant le Parlement, qui les explique par le soutien de l’Etat en période de crise. La destination Maroc veut capitaliser sur ce redémarrage, en lançant des campagnes internationales et en misant sur une nouvelle feuille de route associant public et privé pour 2023-2030.
• Cela fait des années que l’on parle de l’investissement, dont le rendement reste en deçà des attentes. Bien que le Royaume consacre près de 30% de son PIB à l’investissement, les retombées ne sont pas au rendez-vous en termes de croissance. De quoi alerter le gouvernement qui veut passer à la vitesse supérieure en lançant une nouvelle génération de réformes du climat des affaires. Une mesure jugée indispensable pour la réussite de la Charte de l’Investissement. L’ultime objectif est d’inciter le secteur privé à investir davantage, et réduire le fossé abyssal entre les investissements publics et privés. Devant les députés, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a défendu sa vision d’un secteur privé qui investit autant que celui public d’ici 2026.
• Moukawilab ou le laboratoire des entrepreneurs est un nouvel espace conçu par l’INDH au niveau de la commune d’Oued Zem pour promouvoir l’employabilité des jeunes. Dans les bureaux de cette plateforme aux allures d’un cottage, tout a été conçu au moindre détail par l’INDH dans le but d’offrir à la province Khouribga un bel espace d’accueil, d’orientation et d’accompagnement des jeunes à la recherche d’emplois. Des bureaux futuristes, des salles de réunion et de concertation parfaitement conçus pour les jeunes, et du matériel informatique de pointe pour leur venir en aide, c’est à quoi ressemblent les locaux de cette plateforme inédite.
Le Matin
• Sur Hautes Instructions du Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu, mardi au niveau de l’Etat-Major Général des FAR à Rabat, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d’Etat-Major Général des Forces armées béninoises. Les discussions entre les deux responsables, qui se sont déroulées en présence des Chefs de Bureaux concernés de l’EMG des FAR, ont porté sur la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises, indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR.
• La délégation parlementaire marocaine participant aux travaux de la 17ème Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenue à Alger du 26 au 30 janvier, a dénoncé l’incident survenu lors de la séance d’ouverture, « qui comporte une atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et une ingérence dans les affaires internes d’un pays musulman membre de l’Union, commis par un représentant d’une organisation parlementaire qui ne fait pas partie de l’Union ».
• L’idée de mettre sur pied «La Maison de la diaspora marocaine» germait depuis 2006. Portée par Jamal Belahrach, qui a fédéré «ses amis» autour de ce projet qui se veut au service des Marocains du monde (MDM) souhaitant rentrer dans leur pays d’origine, l’idée consiste à leur offrir un accompagnement qui prend en compte leur spécificités identitaires. Le projet s’est cristallisé petit à petit, mais les choses se sont accélérées au cours des dernières années. Après la création de l’identité juridique en décembre 2021, le récépissé a été obtenu en août 2022. Ce faisant, la création de «la Maison de la diaspora marocaine» a coïncidé avec le discours Royal à l’occasion du 69e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le 20 août 2022, «ce qui nous a poussés à accélérer la dynamique », a affirmé Jamal Belahrach, le président-fondateur.
• Cette fin janvier 2023, le kilo de viande de veau se négociait à 90 DH au marché de gros, tandis que celui de l’agneau se situait à 83 DH le kg. Cela donne une idée sur les prix au détail proposés par les boucheries et qui vont de 100 à 110 DH le kg. Plusieurs facteurs expliquent cette flambée. Il y a d’abord le retour à la vie normale après la pandémie et la reprise du tourisme qui ont favorisé un redressement de la consommation. En face, l’offre de viandes rouges n’a pas suivi. Pour sa part, l’Association nationale des vendeurs de viande rouge attend l’annonce de la décision du gouvernement de suppression de la TVA à l’importation des bovins au cours des prochains jours. «Nous avons adressé plusieurs correspondances au ministère de l’Agriculture et celui de l’Économie et des finances dans lesquelles nous avons expliqué nos doléances et nous avons reçu des signaux positifs qui laissent penser qu’une décision sera annoncée au cours de cette semaine», note le président de l’Association, Abdelali Ramou.
L’Économiste
• Les affaires judiciaires liées aux données personnelles sont passées de 138 en 2020 au double en 2021. Cette hausse confirme une tendance enregistrée depuis 2019. Année durant laquelle la présidence du ministère public et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) ont signé une convention de coopération. Le parquet a reçu 60 dossiers depuis 2019 et dont une dizaine en 2021, précise son président. Hassan Daki y fait référence dans son dernier bilan d’activité. La justice peut aussi s’autosaisir ou enquêter sur la base d’une plainte. La loi n°09-08 sur la protection des données personnelles le permet. Elle prévoit aussi une coopération entre la justice et la CNDP.
• Ce n’est pas à l’investisseur de faire la tournée des administrations pour rassembler les pièces. Ce sont elles qui doivent prendre en charge ces aspects. Face aux députés, Aziz Akhannouch a expliqué l’approche de son équipe pour faciliter l’acte d’investir. En plus dela simplification des procédures, il a également mis l’accent sur le plan national de développement des zones logistiques. Cela s’accompagnera de l’accélération du processus de déconcentration. Une première mouture de l’organisation centrale et régionale a été adressée aux ministres, avant de procéder aux arbitrages définitifs. L’idée est de permettre à l’investisseur d’obtenir des décisions administratives dans les meilleurs délais, dans un cadre transparent et unifié sur le plan national.
• Le projet de loi relatif aux zones industrielles a été approuvé en séance plénière par la Chambre des représentants. Ce texte ambitionne de renforcer l’encouragement de l’investissement dans le secteur industriel en misant sur le foncier industriel aménagé à cet effet. L’objectif est également de renforcer l’arsenal juridique en matière d’aménagement, de gestion et de valorisation des zones industrielles, en vue d’améliorer leur qualité et de lutter contre le phénomène de spéculation foncière. Ce texte sera bientôt publié au BO.
Libération
• Le Maroc a réaffirmé devant le Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine (COREP) que la dimension opérationnelle de l’action africaine commune doit être au centre du processus intergouvernemental de l’organisation panafricaine. L’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors d’une réunion par visioconférence du COREP, a souligné que la mise en œuvre des décisions des organes délibérants de l’Union africaine (UA) inhérentes, notamment à la mobilisation des ressources, demeure un défi majeur.
• Le Salon international de l’élevage (SIDE) se tiendra du 21 au 24 juin 2023 à Casablanca. Il sera organisé par la société Butterfly Expo et constituera l’occasion pour discuter des moyens pour relever les challenges du secteur: sécheresse ou encore situation sanitaire du cheptel. L’objectif étant de gagner en rentabilité. La valeur de la production animale représente 40% de la production agricole totale dans les pays développés et 20% de celle des pays en développement.
Al Bayane
• Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé que l’exécutif œuvre à l’élaboration d’une nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires à l’horizon 2026, avec la coordination de l’ensemble des acteurs des secteurs public et privé. En réponse à une question centrale sur « la politique adoptée pour la promotion de l’investissement » à la Chambre des représentants, Akhannouch a souligné que cette feuille de route portera sur une “nouvelle génération de réformes”. Il s’agit de la simplification et de la digitalisation des démarches administratives, de l’amélioration de l’accès au foncier, aux zones industrielles et aux commandes publiques, du développement de nouveaux outils de financement et de la promotion de l’innovation et la culture entrepreneuriale, a précisé le chef du gouvernement.
• La Chambre des Représentants a approuvé, à la majorité, lors d’une session législative tenue, une proposition d’amendement de son règlement intérieur. Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a expliqué que la proposition est le fruit d’un travail collectif, qui a nécessité la tenue de plusieurs réunions, et a fait l’objet de 303 amendements émanant de différents groupes parlementaires et parlementaires sans appartenance politique.
Al Massae
• La Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, lors d’une séance législative, le projet de loi n° 54.22, complétant et modifiant la Loi n° 69.00 relative au contrôle financier de l’Etat sur les entreprises publiques et autres organismes. Présentant ce projet de loi, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a indiqué que l’adoption de ce texte « permettra de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, la réforme du décret régissant les marchés publics, et d’élargir son champ d’application à l’ensemble des établissements publics à caractère administratif et au reste des entités soumises au contrôle financier de l’Etat, ou à des règles particulières en matière de contrôle ».
• Aicha El Kot, membre du groupement parlementaire PJD, a critiqué les faibles performances économiques du gouvernement, tout en l’accusant d’avoir pris parti pour les grands entrepreneurs. Intervenant lors de la séance mensuelle des questions, El Kot a déclaré que le gouvernement s’est mis du côté des grandes entreprises, en leur accordant des « cadeaux fiscaux », aussi bien à travers la loi des finances actuelle que par le biais du soutien financier public dans le récent décret d’investissement. Elle a également fustigé les tentatives d’unifier les taux d’imposition, estimant que cette action aurait grevé les petites et moyennes entreprises, qui représentent la base de la pyramide de l’économie nationale, au moment où les indicateurs financiers sont de plus en plus inquiétants et l’incertitude des investisseurs s’amplifie.
Bayane Al Yaoum
• La présence de la pseudo « rasd » est « un obstacle institutionnel » et « une anomalie » au sein de l’Union africaine (UA), a soutenu, à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. « L’existence de la pseudo +rasd+ est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international », a affirmé M. Bourita qui recevait d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, signataires de l’ »Appel solennel à l’expulsion de la +pseudo-rasd+ de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger ». « Sa présence est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l’organisation panafricaine », a indiqué le ministre, expliquant que l’existence de la « rasd » constitue un problème pour l’Afrique.
• Rachid Hamouni, président du groupe PPS à la Chambre des représentants, a déclaré que l’effort que le Maroc a fourni ces dernières années en termes d’investissement n’a toujours pas généré la justice sociale et spatiale requise. S’exprimant lors de la séance mensuelle des questions, Hamouni a expliqué que la logique de la croissance économique n’est pas aux antipodes de la justice sociale, estimant que ce sont les deux processus qui donneront au pays une plus grande immunité face aux chocs. Il a d’autre part souligné que les indicateurs actuels appuient l’approche du PPS, qui ne partage pas l’idée que les mécanismes de marché sont seuls capables d’aboutir automatiquement à l’équilibre social.
Al Alam
• Le président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne, Lahcen Haddad, s’est dit, mardi à Rabat, étonné par le revirement brusque de la position de certains parlementaires français, lequel a permis l’adoption, d’une manière unilatérale et irresponsable, de la dernière résolution du Parlement européen (PE) à l’encontre du Maroc. »Le soutien des Libéraux français proches de la présidence française à cette résolution ainsi que leur adhésion à son contenu et leur plaidoyer en sa faveur ont suscité l’étonnement de la partie marocaine qui considérait jusque-là les Français comme des alliés », a précisé Haddad qui était l’invité du Forum de la MAP, organisé sous le thème »Résolution du Parlement européen : un contournement de tous les mécanismes institutionnels de dialogue et de coordination et une politisation d’affaires qui relèvent du domaine judiciaire ».
• L’Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos a tenu, à Larache, son Conseil d’Administration (CA) au titre de l’année 2022 sous la présidence du ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Cette réunion a été consacrée à l’examen du bilan de l’action de l’Agence au titre de l’année 2021, et à la présentation de l’état d’avancement de la réalisation de son programme de 2022, qui a été caractérisé par l’achèvement de nombreux projets et activités liés à la planification et la gestion intégrées, participatives et durables des ressources en eau au niveau du bassin, et par l’activation du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027. Par ailleurs, les travaux de stabilisation de la pente surplombant l’océan Atlantique au niveau de la ville de Larache ont été lancés, par le ministre.
Al Ittihad Al Ichtiraki
• Le Maroc et l’Espagne ont inauguré, en 2022, une nouvelle étape dans l’histoire des relations séculaires entre les deux pays voisins, unis par l’histoire et la géographie, ainsi que par des intérêts communs géopolitiques, économiques et sécuritaires. L’appel du Roi Mohammed VI, dans le discours royal prononcé à l’occasion du 69-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le 20 août 2022, à inaugurer une étape inédite dans les relations entre les deux royaumes, a donné une nouvelle impulsion pour l’établissement d’un partenariat multidimensionnel qui repose sur la confiance, le dialogue permanent, le respect mutuel et des engagements. Dans cet esprit, les deux pays œuvrent de concert, depuis la visite effectuée par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au Maroc en avril dernier, sur invitation du Roi, en vue de renforcer ces relations stratégiques et de défendre leurs intérêts communs.
• Le Maroc a été élu président de la Commission permanente du Conseil diplomatique de »Casa Mediterraneo’’, en la personne de Karima Benyaich, ambassadeur du Maroc à Madrid. L’élection du Maroc pour présider la Commission permanente du Conseil diplomatique de cette prestigieuse institution, relevant du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, a eu lieu à l’issue de la réunion constitutive du Conseil Recteur de ‘’Casa Mediterraneo’’, tenue ce week-end à Alicante.
Al Ahdath Al Maghribia
• Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a indiqué, à Rabat, que 100 centres de santé de proximité ont été réhabilités dans différentes régions du Royaume avec l’objectif, à terme, d’achever la réhabilitation de 1.400 centres de santé, dans le cadre de la mise en place du chantier royal de la généralisation de la protection sociale. Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite au centre urbain de santé de niveau 1 Al Massira en compagnie du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, du Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Yacoubi, et de la présidente du Conseil communal de la ville de Rabat, Asmaa Rhlalou, le Chef du gouvernement a fait savoir que désormais 100 centre de santé de proximité au Maroc disposent d’espaces d’accueil avancés, avec la perspective d’atteindre 1.400 centres de ce genre.
• Les ventes du ciment, baromètre phare du secteur bâtiment et travaux publics (BTP), ont diminué de 10,6% en 2022, après +14,8% en 2021, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). « Au terme de l’année 2022, les ventes de ciment ont reculé de 10,6%, après + 14,8% à fin 2021 et un retrait de 10,7% à fin 2020. Toutefois, par segment de ventes, ceux de l’infrastructure et du Béton prêt à l’emploi préservent une évolution positive, soit +5,1% et +0,3% respectivement », indique la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2023.
Assahra Al Maghribia
• Des anciens Premiers ministres et anciens ministres africains ont été unanimes, lundi à Rabat, à considérer la présence de la pseudo « rasd » au sein de l’Union africaine (UA) comme étant « une aberration juridique » et « un contre-sens politique ». Reçus par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, pour lui remettre le « Livre Blanc », ces anciens responsables africains n’ont pas manqué de dénoncer la présence de cette entité fantoche au sein de l’UA.
• La Réunion de haut niveau entre le Maroc et l’Espagne, prévue les 1 et 2 février à Rabat sous la présidence des deux Chefs du gouvernement, vient consacrer le partenariat stratégique et dynamique dans lesquels les deux pays se sont engagés suite à la visite effectuée, en avril dernier, dans le Royaume par le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, à l’invitation du Roi Mohammed VI. Conscients de l’ampleur et de l’importance stratégique des liens qui les unissent et des aspirations légitimes des deux peuples à la paix, à la sécurité et à la prospérité, les deux Royaumes avaient décidé d’entamer la construction d’une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales, en se basant sur les principes de transparence, de dialogue permanent, de respect mutuel et de mise en œuvre des engagements et des accords signés par les deux parties.